Les Carolingiens (ou Carlovingiens jusqu'à la fin du XIXème siècle), forment une dynastie de rois francs qui régnèrent sur l'Europe occidentale de 751 jusqu'au Xème siècle.
Les origines de la famille reste incertaine, mais on la fixe au mariage d'Ansegisel fils d'Arnoul de Metz et de Begge d'Andenne fille de Pépin de Landen qui scelle l'alliance entre la famille des Arnulfiens et celle des Pippinides. De ce mariage naîtra Charles Martel, lui même père de Pépin le Bref qui montra sur le trône en 754.
En novembre 751, Pépin dépose donc Childéric III, puis se fait élire roi des Francs, en se faisant acclamer par une assemblée d'évêques, de nobles et de leudes (grands du royaume). Il devient donc le premier représentant de la dynastie carolingienne. Cette élection se passe, pour une fois, sans effusion de sang. Après avoir été déposé, Childéric III est tonsuré et va finir ses jours enfermé au monastère de Saint-Bertin. Après Pépin le Bref, Charlemagne prend le trône.
Charlemagne est le souverain qui marqua le plus la dynastie Carolingienne. Son règne dura longtemps et fut marqué par des conquêtes de territoires, qui se termina par la création d'un empire franc. Charlemagne se fait couronner empereur en 800. Sous Charlemagne l'enseignement classique retrouve ses lettres de noblesse.
Le système de partage du royaume à la mort du souverains n'amène que des problèmes. A la mort de Charlemagne plus qu'un seul de ses fils et en vie donc tout de passe bien. Mais par la suite, les partages, le remariage, les jalousies et l'envie de gouverner au plus vite vont déstabiliser l'Empire. Les rois gouvernent que quelques années ce qui ne permet pas de diriger comme il faut. En plus de tout cela, le royaume franc doit faire face aux attaques de Viking et aux attaques Arabes.
L'affaiblissement de la monarchie conduit à son éviction du trône. C'est la fin de la dynastie des Carolingiens. En parallèle de cet affaiblissement, des comtes et autres ducs, qui n'appartiennent pas à la famille royale, accèdent au pouvoir. À la fin du Xème siècle, l’autorité centrale carolingienne a disparu au profit des aristocraties, en particulier des princes territoriaux c'est le triomphe des lignages aristocratiques.
Le costume carolingien est identique au costume mérovingien. A cette époque, le changement de dynastie n'a pas de rôle prédominent sur la mode.
Sous vêtementsLa chemiseAppelée tunique, chemise ou camisia (latin). C'est la tunique du dessous en contact avec la peau . Elle peut être en lin ou en fine étoffe de laine. On pense qu'elle s'arrêtait environ aux genoux.
Chausses Ce ne sont pas vraiment des chausses. On suppose que c'était des bandes de laines, de lin (de soie?) ou des bandes molletières qu'elles entourées autour des jambes. Elles les faisaient tenir grâce à de fines lanières munies de passe-courroies en métal et de petites boucles. Parfois les femmes portaient des bas tenant avec des jarretières.
VêtementsC'est là où il y a les plus de variations...
RobeSur la chemise, les femmes portaient une robe, maintenue à la taille par une ceinture (en cuir décorée de plaques). Elle pouvait être en soie ou en laine. Elle ressemblerait beaucoup à la stola romaine, c'est à dire deux rectangles tenues aux épaules par des fibules et blousant à la taille grâce à la ceinture. Cette robe n'avait pas de manches.
TuniquePar dessus cette robe, les femmes pouvaient porter une tunique longue, faite de laine ou de soie; doublée de lin ou de laine ou de soie (tout dépend du statut social). Cette tunique était ouverte sous tout le devant. Elle comportait de larges manches.
Elle pouvait être très décorée. Des bandes de galons brodées ou des galons tissés pouvaient décorer les manches et les côtés de l'ouverture (toute l'ouverture). Elle était maintenue avec deux fibules aux épaules (en même temps que la robe) et une fibule ou une aiguille sur la poitrine.
Il pouvait aussi y avoir une superposition de deux tuniques (exit la robe). L'une des tuniques pouvait être longue et ouverte comme celle décrite ici. Elles pouvaient avoir des manches longues ajustées arrivant aux genoux ou des manches courtes larges aux genoux fermées devant. Il y avait beaucoup de combinaisons possibles. La longueur des robes est une interprétation.
Vêtement de dessusLa palla 'Manteau' d'origine romaine. C'est un rectangle de tissu souvent en laine car porté par température froide. Le rectangle est enroulé sur les épaules en faisant tomber un des pans sur le devant et l'autre derrière. Il était maintenu par une épingle ou par une petite fibule. Elles pouvaient aussi se couvrir la tête avec.
La capeLes femmes mérovingiennes pouvaient aussi rajouter une cape à la panoplie. Elle arrivait au niveau des genoux.
Psauttier de Sttugard
Chaussures :
https://aiguillesetcostumes.forumactif.org/t105-historique-antiquite-et-moyen-age#105Coiffures, voiles, et chapeau :
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