Oui, je sais, je passe du XVIII siècle au Second Empire tout le temps, i va falloir que je pense a varier un peu!Ca viens, ça viens, je chasse les patrons.
A propos de chasse au patron, j'ai craqué pour celui-ci:
Vu que jusqu'ici, TOUTES mes réalisations étaient basées sur le simplicity 4092
Bon, d'accord, pas la robe 1900, mais tout le reste, oui.
Transformé, adapté, mais toujours le même. Je vais pouvoir le coudre en dormant bientôt. Temps d'élargir mes horizons donc.
Eh ben!
J'aime bien les patrons pour une raison simple: Une fois corsetée pour maitriser les bourrelets (qui en temps normal n'en font qu'a leur tête) je fait une parfaite taille 20.
Aucune transformation a faire. El Bonheur
Ben le Truly Victorian, c'est pas ça, hein. Au lieu de te donner une taille, il faut prendre les mesures. Facile quand comme moi on travaille seule, tiens! (se mesurer le dos en corset? fun!)
Ensuite il faut tout convertir dans le système de mesure littéralement moyenâgeux. Le grand Bretons a des cotés super agaçants, ils auraient pu ajouter une conversion en métrique.
Et je me retrouve avec des mesures correspondant a 2 tailles différents, donc calcul pour adapter la coupe, qui me renvoie a la plus grande taille.
J'avais décidé de faire mon "mock up" dans un morceau de tissu noir restant, pour completer la jupe noire que j'ai déjà… je me lance. je double, je bâti, j'assemble…
Et ce fichu corsage est 4 taille trop grand!
En fin de soirée, j'en ait eu marre et le tout est allé faire un tour dans la poubelle, parce que ras le bol.
J'ai repêché le lendemain et tout recoupé a la plus petite des deux tailles de mesures relevées, en pensant "dernière chance, si ça marche pas, ça gicle!"
Je retaille, je rebâti, je reassemble… je pose le tout sur Silver Manu, et….
Tadaa! je fais une parfaite taille K en Truly Victorian!
Voila qui sera sans doute utile par la suite, mais "pheeww!"
donc, voila:
Oui, je sais, il faudrait que je repasse la jupe… mais il fais super chaud!
Les décorations florales sont couses sur de bandes de tissu noir et sont juste épinglées (ou bâties si on danse). Je couds des manches (qui seront elles aussi amovibles) et une pièce pour couvrir le décolleté, pour pouvoir éventuellement transformer la robe de bal en robe de deuil (ce qui a l'époque était fort pratiqué).
Voila. Je vais changer de période un peu... et non, pas une autre robe XVII ème, pour soufler, avant de m'attaquer a la vraie robe de bal pour laquelle j'ai acheté ce patron... Et je peux déjà le dire, elle va être épique!